« Peines maximales » pour Dominique Auroy et Pierre Marchesini. L’actuel propriétaire de La Dépêche de Tahiti et son ancien directeur ont été reconnus coupables ce mardi matin d’entrave au fonctionnement du comité d’entreprise et rupture sans autorisation du contrat de travail.
Le tribunal correctionnel a estimé que les faits étaient d’une particulière gravité puisqu’ils portaient atteinte aux droits des salariés. Ils ont donc écopé de la plus lourde amende pour ce genre de délit, soit 894 000 Fcfp chacun.
Un salarié dont le licenciement a été reconnu comme irrégulier recevra une indemnité de 11 millions de Fcfp. La CSIP et la CSTP/FO, qui s’étaient également constituées parties civiles, seront dédommagées à hauteur de 300 000 Fcfp.