La compagnie Air Gekko reste clouée au sol au fenua

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Le tribunal administratif a débouté, ce mardi, Air Gekko qui demandait l’annulation de la décision du service d’Etat de l’aviation civile, et de l’aviation civile en Polynésie française, lui refusant le droit de bénéficier d’un certificat de transporteur aérien qui lui avait été délivré la direction de l’aviation civile de Nouvelle-Calédonie. La compagnie n’opèrera donc pas, pour le moment, dans le ciel polynésien.

Publié le 06/06/2023 à 15:02 - Mise à jour le 06/06/2023 à 15:53

Le tribunal administratif a débouté, ce mardi, Air Gekko qui demandait l’annulation de la décision du service d’Etat de l’aviation civile, et de l’aviation civile en Polynésie française, lui refusant le droit de bénéficier d’un certificat de transporteur aérien qui lui avait été délivré la direction de l’aviation civile de Nouvelle-Calédonie. La compagnie n’opèrera donc pas, pour le moment, dans le ciel polynésien.

La direction d’Air Gekko soutenait que la compagnie aérienne était une filiale à 100% de la société Locavia Nouméa-Air Alizé-Air Gekko. Une entité qui bénéficie d’un certificat de transporteur aérien (CTA) délivré par les services de l’aviation civile de Nouvelle-Calédonie.

A ce titre, elle estimait être en droit d’utiliser ledit certificat pour opérer des vols dans le ciel polynésien. « Dès lors que ces deux sociétés appartiennent à la même personne physique et ont le même dirigeant » elles devaient, selon la direction, être « regardées comme un groupe d’entreprises ».

Le tribunal administratif ne l’a pas suivie considérant que l’Etat « est la seule autorité compétente en matière de police et de sécurité dans le domaine de l’aviation civile ». Il a conclu que la demande de la compagnie visant à faire annuler le refus de l’autoriser à utiliser le CAT obtenu en Nouvelle-Calédonie n’était pas fondée. Il a donc rejeté sa requête. La compagnie a toujours la possibilité de faire appel du jugement.

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