La bande utilisait des chèques volés pour s’acheter des VTT

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Cinq personnes, dont un couple et deux jeunes majeurs, ont été condamnés, ce mardi par le tribunal correctionnel, pour avoir fait usage des chèques volés. Ils s’en étaient servis pour acheter dans le même commerce des vélos tout terrain (VTT). Jusqu’à la fois de trop.

Publié le 26/03/2024 à 16:27 - Mise à jour le 28/03/2024 à 11:36

Cinq personnes, dont un couple et deux jeunes majeurs, ont été condamnés, ce mardi par le tribunal correctionnel, pour avoir fait usage des chèques volés. Ils s’en étaient servis pour acheter dans le même commerce des vélos tout terrain (VTT). Jusqu’à la fois de trop.

En 2023, la petite bande était parvenue à se procurer plusieurs chèques émanant de deux entreprises de Tahiti, sans que l’enquête ne puisse déterminer comment ils s’étaient retrouvés en leur possession.

Plusieurs membres du groupe s’étaient ensuite rendus dans une enseigne de vente de vélos. Ils en étaient repartis une première fois avec 2 VTT et quelques accessoires pour un montant de 172 000 francs. Ils étaient revenus quelques jours plus tard pour un nouvel achat : encore 2 VTT, ainsi que des sacs de sport, soit une facture de 215 000 francs.

Partant du principe que jamais deux sans trois, et n’ayant pas été inquiétés jusque-là, ils ont retenté leur chance. Mais cette fois, c’est la gérante du commerce qui se trouvait à la caisse. Elle a découvert le pot aux roses et appelé les policiers. La bande a rapidement été interpellée mais seul un VTT a pu être récupéré.

A la barre, tous les mis en cause ont reconnu les faits. “Vous vouliez faire quoi avec ce vélo ?”, a demandé à l’un d’eux la présidente du tribunal. “Me promener en ville”, a répondu celui-ci devant un public composé de proches, tous hilares.

Une attitude désinvolte qui n’a pas été du goût de la procureure. “L’audience pénale, ce n’est pas une salle de spectacle mais un endroit où l’on doit rendre des comptes”, a-t-elle lancé à l’assistance, redevenue soudainement silencieuse.

Les cinq prévenus, dont certains se trouvaient en état de récidive, ont finalement écopé de peines allant de de travaux d’intérêt général à 6 mois de prison ferme.

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