Intercontinental Moorea : les libertés fondamentales invoquées pour annuler les licenciements

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Au Palais de Justice ce jeudi matin, le juge du tribunal du travail examinait la demande de l’avocat des 4 anciens salariés de l’Intercontinental Moorea licenciés après de fausses accusations de viol sur une employée.

Publié le 27/02/2020 à 15:21 - Mise à jour le 27/02/2020 à 16:06

Au Palais de Justice ce jeudi matin, le juge du tribunal du travail examinait la demande de l’avocat des 4 anciens salariés de l’Intercontinental Moorea licenciés après de fausses accusations de viol sur une employée.

Selon maître Stanley Cross, ces personnes n’ont pas eu la possibilité de se défendre sur les accusations dont ils ont fait l’objet. Il y aurait eu, selon lui, une violation manifeste de la déclaration universelle des droits de l’homme.

« Nous considérons qu’il y a eu une atteinte à la liberté fondamentale dans le cadre du licenciement de ces 4 salariés par l’hôtel Intercontinental de Moorea. Si le tribunal du travail considère qu’il y a eu une atteinte à une liberté fondamentale, puisque nous invoquons l’article 6.3 de la Convention européenne des droits de l’homme, cela aboutit obligatoirement à la nullité du licenciement et à la réintégration des salariés » explique Stanley Cross.

La décision est attendue pour le 16 mars.

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