Huit mois ferme pour menace au coupe-coupe sur deux gendarmes

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C’est avec l’intervention du GIGN que deux individus ont été déférés depuis Hiva Oa pour être jugés en comparution immédiate, ce jeudi matin, au Tribunal de Papeete. Ils sont accusés de violences avec usage d’arme sur deux brigadiers. Les faits se sont déroulés en avril. A l’issue de l’audience, le juge les a condamnés à 18 mois d’emprisonnement dont 10 avec sursis.

Publié le 05/05/2022 à 16:12 - Mise à jour le 05/05/2022 à 17:02

C’est avec l’intervention du GIGN que deux individus ont été déférés depuis Hiva Oa pour être jugés en comparution immédiate, ce jeudi matin, au Tribunal de Papeete. Ils sont accusés de violences avec usage d’arme sur deux brigadiers. Les faits se sont déroulés en avril. A l’issue de l’audience, le juge les a condamnés à 18 mois d’emprisonnement dont 10 avec sursis.

Les faits remontent au 16 avril, lors d’une perquisition par les gendarmes chez l’un des prévenus. La tension monte lorsque l’un des brigadiers arrache quelques plants de cannabis. Le prévenu s’empare alors d’un coupe-coupe. Alerté par les éclats de voix, son voisin débarque à son tour avec une machette à la main.  

« Ce sont des faits qui sont d’une gravité certaine. Les gendarmes font leur travail, gentiment en plus. Ils reconnaissent qu’ils viennent voir s’il y a du pakalolo et ils se font menacer », déplore Me Yves Piriou, l’avocat de la partie civile.

A la barre pourtant, les deux hommes nient toutes menaces et évoquent une crise de panique. « Il y a eu un concours de circonstances », estime Me Betty Ayoun, avocate des accusés. Car si les deux prévenus déclarent ne pas avoir pointé leurs machettes en direction des forces de l’ordre, ils reconnaissent néanmoins s’être « mal comportés ». « Ils sont navrés […] et ont demandé pardon », avance leur avocate.

Du côté de la partie civile, on salue le sang-froid et le professionnalisme des gendarmes. Devant la résistance des deux hommes, les agents ont dû faire appel au GIGN pour les interpeller. Ils écopent de 8 mois ferme chacun et devront verser une indemnité de 90 000 Fcfp à chaque victime.

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