Elle veut récupérer sa fille majeure chez son tane, l’affaire vire à la bagarre générale

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Des coups de part et d’autre, et des blessés dans les deux camps. C’est le triste bilan d’une affaire opposant plusieurs personnes d’une même famille au compagnon de la fille de l’un de ses membres. Sa mère souhaitait qu’elle rentre au domicile familial bien qu’elle soit majeure, et contre son gré.

Publié le 16/01/2020 à 13:54 - Mise à jour le 17/01/2020 à 15:52

Des coups de part et d’autre, et des blessés dans les deux camps. C’est le triste bilan d’une affaire opposant plusieurs personnes d’une même famille au compagnon de la fille de l’un de ses membres. Sa mère souhaitait qu’elle rentre au domicile familial bien qu’elle soit majeure, et contre son gré.

Le 10 juin dernier à Punaauia, la mère de la jeune fille débarque au domicile du compagnon de celle-ci. L’homme ne lui plait pas. Il faut dire que son casier est chargé, émaillé de condamnations pour violences et/ou agressions sexuelles.

Elle demande donc à sa fille de 18 ans de monter dans son véhicule. Mais celle-ci n’en a pas l’intention. Le ton monte entre la mère et le conjoint. Ce dernier décoche alors un coup de pied dans la portière. Selon lui, sa belle-mère a ensuite tenté de l’écraser. Il finit par jeter une batterie dans le pare-brise du véhicule.

La mère finit par quitter les lieux après avoir réussi à faire monter sa fille dans le véhicule. Mais elle alerte ses deux frères qui, à leur tour, débarquent sur place. Une rixe éclate alors entre les deux hommes et le conjoint de leur nièce. Là, c’est coups de matraque contre coups de barre de fer et de coupe-coupe. Résultat : des blessures pour chacun des 3 belligérants.

« Chacun des protagonistes aurait pu éviter cette situation. Aucune des réactions ne peut être considérée comme de la légitime défense », a soufflé la procureure qui a réclamé la condamnation de tous les mis en cause.

Bien que non-poursuivie dans l’affaire, la mère de la jeune fille a elle aussi subi les foudres du président du tribunal. « Votre fille n’est pas votre propriété. C’est le principe de la majorité. Si elle veut rester avec lui malgré tout, c’est son choix. Si vous n’aviez pas fait cela, on n’en serait pas là aujourd’hui », lui a lancé le magistrat qui a mis son jugement en délibéré jusqu’au 30 janvier.

La jeune femme de 18 ans n’était, elle, pas présente au procès car aujourd’hui étudiante en métropole. Quant à son compagnon, il est depuis quelques mois en détention après avoir été condamné à 3 ans de prison ferme pour agression sexuelle sur mineure.

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