Drame de Pirae : l’auteur présumé des faits poursuivi pour assassinat

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L’homme suspecté d’avoir poignardé à mort son rival, samedi à Pirae, a été mis en examen ce matin pour "assassinat". Le juge d’instruction estime que ce maçon de 33 ans a prémédité son geste. Son avocat, qui parle d’un crime passionnel, considère, lui, que son client ne voulait pas la mort de la victime.

Publié le 22/07/2020 à 14:57 - Mise à jour le 22/07/2020 à 14:57

L’homme suspecté d’avoir poignardé à mort son rival, samedi à Pirae, a été mis en examen ce matin pour "assassinat". Le juge d’instruction estime que ce maçon de 33 ans a prémédité son geste. Son avocat, qui parle d’un crime passionnel, considère, lui, que son client ne voulait pas la mort de la victime.

Après 48 heures de garde à vue dans les locaux de la DSP, l’homme suspecté du drame qui s’est joué, tôt, samedi matin dans le quartier Fare Va’a de Pirae, a été présenté à un juge d’instruction. Le magistrat l’a mis en examen pour assassinat avant qu’il ne soit écroué à Nuutania.

Samedi, ce maçon de 33 ans se serait introduit dans le domicile de sa victime où se trouvait également son ex-compagne, mère de leurs 2 enfants. Ne supportant pas cette liaison, il aurait commis l’irréparable. « C’est un crime passionnel. Il a surpris sa concubine avec son amant, et sous le coup de la colère, de la déception, il a poignardé la victime. (…) Pour lui, il est toujours le concubin de sa femme, qui est la mère de ses enfants. Elle, elle a une autre version, elle estime qu’ils ne sont plus ensemble depuis déjà quelque temps » explique son avocat, Me John Tefan.

Pour les enquêteurs, le trentenaire n’aurait pas agi sur un coup de tête, mais aurait prémédité son geste. Ce que conteste son avocat : « Cela s’est passé très rapidement, en quelques secondes. Il n’avait pas l’intention de le tuer ».

Après avoir poignardé la victime, l’auteur présumé des faits aurait passé à tabac son ex-compagne, avant de la conduire lui-même à l’hôpital un peu plus tard, sans se soucier du sort de son rival. « Quand il a quitté la maison avec sa concubine, de son point de vue, la victime était toujours vivante. Bon, c’est contesté par les preuves, et notamment sa concubine, mais mon client maintient sa position » précise Me John Tefan.

Le mis en cause est désormais derrière les barreaux et devrait comparaître à l’issue de l’enquête devant la cour d’assises. Si l’assassinat était finalement retenu, le trentenaire risquerait la réclusion criminelle à perpétuité. 

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