Démis de ses fonctions, l’ex directeur général de Onati saisit la justice

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L’ancien directeur général de Onati, Thomas Lefebvre-Segard, qui avait été démis de ses fonctions le 30 décembre dernier, a saisi le juge des référés du tribunal de première instance pour obtenir le paiement de primes de résultat et une contrepartie financière pour son obligation de non-concurrence. Son avocat saisira également le tribunal du commerce pour obtenir la réparation « des préjudices qui lui ont été causés par le caractère abusif de sa révocation intervenue brutalement ».

Publié le 21/04/2023 à 10:57 - Mise à jour le 21/04/2023 à 16:25

L’ancien directeur général de Onati, Thomas Lefebvre-Segard, qui avait été démis de ses fonctions le 30 décembre dernier, a saisi le juge des référés du tribunal de première instance pour obtenir le paiement de primes de résultat et une contrepartie financière pour son obligation de non-concurrence. Son avocat saisira également le tribunal du commerce pour obtenir la réparation « des préjudices qui lui ont été causés par le caractère abusif de sa révocation intervenue brutalement ».

L’audience du juge des référés doit se tenir, ce lundi 24 avril, au palais de justice de Papeete. Thomas Lefebvre-Segard réclame le paiement de primes de résultat qu’il dit ne jamais avoir perçues ainsi qu’une contrepartie financière pour la clause de non-concurrence d’une année à laquelle il était soumis. Soit une somme globale d’un peu plus de dix millions de francs.

Son avocat, Me Thibaud Millet, entend également se tourner, dans une seconde procédure, vers le tribunal mixte de commerce pour obtenir la réparation « des préjudices qui lui ont été causés par le caractère abusif de sa révocation intervenue brutalement dans des circonstances portant atteinte à son honneur et à sa réputation ».

Lire aussi : Thomas Lefebvre-Segard démis de ses fonctions

« On l’a accusé d’être à l’origine d’un gros déficit de Onati alors qu’il n’en est pas responsable. C’était un prétexte pour le licencier. C’est une rupture abusive et vexatoire », explique à TNTV Me Millet.

Dans sa requête, l’avocat considère que ce déficit est essentiellement dû à des « décisions ou des éléments, soit exogènes à Onati, soit antérieurs à la prise de poste » de son client.  « Les fuites organisées dans la presse pour salir l’image » de celui-ci « apparaissent donc clairement comme un moyen de dissimuler les causes réelles du déficit de la société Onati, et de protéger ses véritables responsables, en désignant un bouc émissaire », estime l’avocat.

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