Pour ces motifs, le rapporteur public a considéré que ses comptes devaient être rejetés. Mais n’ayant constaté aucune « autre irrégularité« , le magistrat a proposé que l’élu conserve son mandat.
L’avocat d’Evans Haumani a insisté sur le fait que son client n’avait jamais eu l’intention de « frauder ». Selon Me Dominique Bourion ce sont les deux prestataires concernés qui avaient demandé à l’élu d’être payés sur le champ. Ce à quoi il avait consenti.
« Il l’a fait de sa poche alors qu’il avait encore de l’argent sur ses comptes de campagne (…) C’est le fournisseur qui lui a dit : ‘si tu ne payes pas, je ne te donne pas la prestation’. Il était devant le fait accompli donc il a réglé. Ça se résume à ça« , a indiqué Me Bourion.
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L’avocat estime également que les comptes de campagne de son client devraient être validés, la commission nationale ne s’étant pas appuyée sur les bons chiffres, selon lui.
La décision du tribunal administratif sera rendue le 11 mai.