Bora Bora : bataille pour une seconde pharmacie

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Alors qu'il a été demandé l'ouverture d'une seconde pharmacie à Nunue, le Pays a préféré opté pour la construction d'une officine à Anau qui en est dépourvue. La personne à l'origine de la demande a attaqué le rejet du Pays devant le juge des référés.

Publié le 17/03/2021 à 17:21 - Mise à jour le 17/03/2021 à 17:21

Alors qu'il a été demandé l'ouverture d'une seconde pharmacie à Nunue, le Pays a préféré opté pour la construction d'une officine à Anau qui en est dépourvue. La personne à l'origine de la demande a attaqué le rejet du Pays devant le juge des référés.

Ouvrir une seconde pharmacie dans le district de Nunue ou en installer une à Anau, où il n’en existe pas ? Le Pays a opté pour la seconde option. C’est en effet dans un soucis de bonne répartition géographique des officines sur l’île de Bora Bora que le gouvernement a motivé son refus à une demande d’ouverture d’une nouvelle enseigne à Nunue, formulée en décembre dernier.

La personne à l’origine de cette demande a attaqué ce rejet du Pays devant le juge des référés. Le dossier a été examiné ce matin par le tribunal administratif. Selon Me Thibaud Millet, l’avocat de la requérante, l’argumentation des autorités est trop simpliste et ne répond pas aux réels besoins de la population.

« Le Pays considère de manière très simple qu’il y a une pharmacie d’un côté de l’île et qu’il en faudrait une de l’autre côté. Sans tenir compte du fait que l’autre côté de l’île n’offre aucune prestation médicale. Il n’y a pas de médecins de l’autre côté et il y a une population qui n’est pas suffisante », a expliqué Me Millet.

« Le deuxième argument du Pays », a t-il continué, « c’est de dire que la population n’est effectivement pas suffisante, l’activité non plus, mais il y a des touristes et des hôtels pas loin. Finalement, le souhait du Pays, c’est de permettre la création d’une pharmacie pour les touristes et non pas pour la population de Bora Bora. Alors que ma cliente, elle, souhaite s’installer là où il y a la population, où il y a un besoin réel en médicaments parce qu’il y a des médecins, parce qu’il y a toute la population qui passe ou qui vit dans cette zone ».

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