Sur ses poignets, il porte encore les marques des menottes et se plaint de douleurs. Suite à son interpellation vendredi après-midi, Zino, vendeur du marché de Papeete, a bénéficié de 5 jours d’interruption temporaire de travail. Avec son avocat, il a expliqué pendant près de quatre heures au commissariat sa version des faits. Il dénonce notamment la méthode d’étranglement dont il se dit victime.
« En réalité, le problème dans cette histoire c’est la méthode d’étranglement qui a été utilisée. C’est la méthode qui a déjà fait l’objet de nombreuses controverses dans le monde et qui a été interdite à New York, en Californie, en Suisse, en Belgique, et qui reste peut être trop souvent utilisée en France », a expliqué Thibaud Millet, avocat de Zino.
L’agent de la DSP avait-il besoin de recourir à la force pour signaler un mauvais stationnement ? Selon la Police, Zino a été interpellé pour outrage et rébellion. Au marché, plusieurs témoins ont aussi été choqués par la méthode employée envers le vendeur. D’autant que beaucoup utilisent aussi cette place de parking momentanément pour charger ou décharger leur véhicule, en accord avec la police municipale.
Une vendeuse du marché témoigne : « ça m’a vraiment choqué et les autres aussi. On était plusieurs témoins. Ils ont exagéré juste pour la place de parking en livraison, et vers ces heures-là, il n’y a plus de livraisons ».
Pour l’heure, aucune confrontation n’a eu lieu entre la victime et l’agent de la DSP. Les vidéos des caméras de surveillance ont été réquisitionnées pour les besoins de l’enquête. Une enquête délicate pour l’avocat de la victime, car c’est la Police qui est pointée du doigt, et c’est elle qui mène l’enquête. « C’est vrai que c’est toujours assez compliqué. Mais bon, on est quand même écoutés, je pense que la justice est en mesure d’entendre s’il y a un problème et de condamner dans le cas échéant », a souligné l’avocat de Zino.
La DSP n’a pas souhaité s’exprimer dans cette affaire. Une enquête est en cours et d’autres témoins doivent être auditionnés.
« En réalité, le problème dans cette histoire c’est la méthode d’étranglement qui a été utilisée. C’est la méthode qui a déjà fait l’objet de nombreuses controverses dans le monde et qui a été interdite à New York, en Californie, en Suisse, en Belgique, et qui reste peut être trop souvent utilisée en France », a expliqué Thibaud Millet, avocat de Zino.
L’agent de la DSP avait-il besoin de recourir à la force pour signaler un mauvais stationnement ? Selon la Police, Zino a été interpellé pour outrage et rébellion. Au marché, plusieurs témoins ont aussi été choqués par la méthode employée envers le vendeur. D’autant que beaucoup utilisent aussi cette place de parking momentanément pour charger ou décharger leur véhicule, en accord avec la police municipale.
Une vendeuse du marché témoigne : « ça m’a vraiment choqué et les autres aussi. On était plusieurs témoins. Ils ont exagéré juste pour la place de parking en livraison, et vers ces heures-là, il n’y a plus de livraisons ».
Pour l’heure, aucune confrontation n’a eu lieu entre la victime et l’agent de la DSP. Les vidéos des caméras de surveillance ont été réquisitionnées pour les besoins de l’enquête. Une enquête délicate pour l’avocat de la victime, car c’est la Police qui est pointée du doigt, et c’est elle qui mène l’enquête. « C’est vrai que c’est toujours assez compliqué. Mais bon, on est quand même écoutés, je pense que la justice est en mesure d’entendre s’il y a un problème et de condamner dans le cas échéant », a souligné l’avocat de Zino.
La DSP n’a pas souhaité s’exprimer dans cette affaire. Une enquête est en cours et d’autres témoins doivent être auditionnés.
Thomas Chabrol