Viol et tentative de meurtre à Moorea : l’accusé reconnait avoir menti

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Publié le 27/02/2019 à 16:08 - Mise à jour le 07/06/2019 à 16:35

Le procès de l’homme qui, en janvier 2017 à Moorea, avait violé à plusieurs reprises, puis passée à tabac une quinquagénaire avant de la laisser pour morte et d’incendier son fare s’est poursuivi ce jeudi à la cour d’assises.

Selon une psychothérapeute entendue, cette femme serait une miraculée. La praticienne décrit les violences subies par la victime comme inouïes. Elle déclare également qu’une autre victime n’aurait pas survécu à un tel déchaînement de violence. Selon les experts psychiatres qui l’ont examinée, la pratique régulière de sport et de yoga « lui a permis de développer des stratégies de survie ».

En effet, lors des strangulations, son agresseur utilisait ses pouces pour écraser sa trachée. La victime a réussi à respirer malgré ses pertes de conscience.

Côté accusé, les conclusions des experts sont peu élogieuses. Il est décrit comme une personne rustre qui minimise les faits : il soutient que la victime lui a jeté une chaise dessus avant de crier qu’elle allait appeler les gendarmes. Il se serait alors mis en colère et l’aurait giflée à 5 reprises. C’est ce qu’il avait déclaré encore mercredi, mais ce jeudi, il a avoué devant la cour qu’il avait menti, que « c’est elle qui dit la vérité ».

L’homme a demandé à plusieurs reprises pardon à la victime, mais n’arrive toujours pas à expliquer son geste. L’audience du jour s’est terminée par les plaidoiries des parties civiles.

Demain, l’avocate générale prendra ses réquisitions avant la plaidoirie de la défense. Le verdict sera rendu dans l’après-midi. L’accusé encourt la prison à vie.
 

Sam Teinaore

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