À l’issue d’un conseil de discipline, le 14 décembre, une mesure de 14 jours d’exclusion avait été proposée. Ce qui avait mis en colère les syndicats d’enseignants. « Notre collègue a été touchée émotionnellement et psychologiquement, elle craint de reprendre le travail » déclarait alors le secrétaire général du SE-UNSA, Temarama Varney. « Quinze jours d’exclusion, c’est trop peu, ce n’est pas un incident de parcours. Ni les syndicats, ni les profs du lycée ne trouvent ça normal, c’est comme si ce n’était pas grave » réagissait également le secrétaire général d’un autre syndicat de l’éducation, Maheanu’u Routhier.
Il est assez rare que le ministère contredise le conseil de discipline d’un établissement. Mais dans ce cas précis, c’est la proportionnalité de la peine qui a été jugée insuffisante par rapports aux faits. En effet, au regard des faits et des témoignages, la ministre de l’Éducation souhaite un retour aux conditions d’un climat scolaire serein au lycée Taiarapu Nui. Le maintien de l’élève dans l’établissement ne garantirait pas un apaisement de la situation.
Appuyée par son syndicat, l’enseignante a porté plainte.
Temarama Varney, secrétaire territorial du syndicat SE-UNSA :