>>> Lire aussi : Air Moorea : un prévenu absent au premier jour de procès
« On pourra savoir si on peut tourner la page quand le procès sera fini, mais j’en doute. Les accidents collectifs ont un caractère très particulier car il y a un responsable attaché à la mort de l’être proche. (…) L’aviation polynésienne a besoin d’écarter des gens qui ne sont pas aptes à gérer des postes dans une compagnie aérienne » ajoute Nikolaz Fourreau, qui a la veille du procès, avouait que toutes les familles étaient « extrêmement choquées » : « Tout le monde est très affaibli, et nerveusement tendu ».
« Mauvaise foi »
« Tout le monde a eu accès au rapport du BEA qui est très critique sur la manière de gérer la compagnie et sur la maintenance dans la compagnie. En décembre 2007, la compagnie a été condamnée en première instance pour un défaut similaire sur un autre câble aux Marquises. C’est étonnant qu’on retrouve encore ce type de problème. Ils vont sûrement faire preuve d’une mauvaise foi incroyable » déplore Nikolaz Fourreau.
>>> Voir aussi : Vidéo – Crash d’Air Moorea : un procès exceptionnel sur 3 semaines
Condamnation ou relaxe, ça sera en tout cas au tribunal correctionnel de trancher à l’issue des trois semaines de procès. Mais quelque soit la décision rendue, elle fera l’objet d’un appel de l’une des deux parties.
La petite salle d’audience a été réaménagée pour permettre au public de suivre en direct les débats qui se dérouleront dans la grande salle d’audience ce vendredi.