La prévenue nie ces accusations. Elle aurait seulement loué la chambre de son appartement aux autres prostituées, rapporte-t-elle.
C’est un dossier illustrant la misère sociale, selon son avocat. « Toutes les personnes citées dans cette affaire, que cela soit les victimes ou la prévenue, sont des gens qui ont été réduit à se prostituer puisqu’elles ne pouvaient pas faire autre chose. »
La cour l’a condamnée à une peine d’avertissement de trois ans de prison avec sursis. La sexagénaire devra aussi dédommager une des femmes constituée partie civile à hauteur de 300.000 francs.
L’avocat de la prévenue, Brice Dumas :