« On ne peut pas le laisser continuer comme ça (…) Et en cette période de fin d’année, j’en arrive à me demander si pour quelqu’un comme monsieur, l’enfermement temporaire à Nuutania avec de la nourriture n’est pas mieux que la rue, seul », a expliqué le magistrat.
« C’est la casse du siècle….cinq chaises d’enfants», a lâché, ironique, l’avocate du mis en cause, « il a volé mais parce qu’on lui a volé sa perche et il ne pouvait plus cueillir de fruits. Il n’avait pas 2500 francs pour l’acheter ».
Puis celle-ci de pointer du doigt la direction de la garderie qui réclamait 20 000 francs de dommages et intérêts alors que les chaises lui ont été rendues : « Là, je ne sais pas qui manque de morale ».
Sur ce point, le tribunal a débouté la garderie de sa demande. Le SDF passera néanmoins les fêtes de Noël à la maison d’arrêt de Faa’a.