Sa femme était présente à ses côtés sur le banc des prévenus. Une mère mise au courant des agissements de son mari par l’un des fils de la famille, mais qu’elle n’a pas dénoncé.
À la barre, elle a changé à plusieurs reprises de versions, finissant par dire qu’elle ignorait en réalité que son époux s’en prenait à l’adolescente, mais aussi qu’elle avait des doutes quant à la véracité des accusations de sa fille… malgré les aveux de son mari.
Des propos « flous » pour la procureure, destinés à « écarter leur responsabilité pleine et entière ». Et la magistrate de cibler la mère de famille qui se devait de « protéger sa fille et de dénoncer les faits qui lui ont été révélés ».
L’avocate de la victime a dépeint une jeune fille en « déshérence ». Une adolescente de 16 ans aujourd’hui et en fugue. Elle n’était d’ailleurs pas présente à l’audience.
Outre sa peine de prison, le prévenu a été déchu de son autorité parentale et il devra verser un million de Fcfp de dommages et intérêts à sa fille.