Mais l’homme, âgé de 35 ans, n’a pas franchi le bureau des douanes avec la drogue. Selon ses dires, sa compagne était opposée à son projet. Il a donc décidé de cacher dans les toilettes de la zone de transit, des tubes de déodorants qui contenaient au total 200 grammes d’ice.
En février 2017, le trentenaire était déjà parvenu à introduire 40 grammes de méthamphétamine sur le territoire. « Je l’ai fait pour subvenir aux besoins de ma famille. J’ai fait du mieux que je pouvais, mais ce n’était pas la meilleure des façons. » a-t-il déclaré.
Pour Me Pater, avocate des prévenus, « Ce n’est pas un gros trafic. Mon client a tenté d’améliorer sa vie assez facilement en achetant et revendant de l’ice. Il s’est désisté au dernier moment car il a eu des remords et de la culpabilité et la peur de se faire attraper ». Pour Me Pater, « Il n’est pas à la hauteur de ses prétentions. Ce n’est pas un véritable délinquant. C’est monsieur tout le monde, qui se dit tient je vais aussi importer de l’ice. (…) Il n’était pas conscient des risques qu’il encourait. »
Reste que même si la drogue n’a pas franchi la zone sous douane, la justice l’a reconnu coupable de s’être livré à un trafic. Le tribunal l’a finalement condamné à 30 mois de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt immédiat à Nuutania.
Sa compagne, complice des faits, a quant à elle écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis. Le couple, devra enfin s’acquitter d’une amende douanière de 20 millions de francs, soit la valeur, à la revente, de 200 grammes d’ice.