Training Sandra Network : 48 victimes, le procès débute mardi

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Publié le 16/10/2016 à 11:38 - Mise à jour le 27/06/2019 à 10:30

Le procès de l’affaire du réseau Training Sandra Network débute mardi au tribunal de Papeete. Sandra Faraire, à la tête de la société, comparaîtra pour escroquerie, abus de biens sociaux, banqueroute pour détournement d’actifs, travail dissimulé par dissimulation de salariés. 48 victimes sont concernées.

Une enquête avait été ouverte en février   2015 par le parquet de Papeete suite à une saisie de la direction générale des Affaires économiques. Les forces de l’ordre soupçonnaient la société d’arnaque ou de tentative d’arnaque.
Training Sandra Network proposait des formations de 20 000 à 40 000 Fcfp et promettait des retours sur investissement de 500 000 à 600 000 Fcfp en seulement six mois. 

A l’époque Sandra Faraire clamait publiquement que sa société était en règle et qu’elle avait le droit d’exercer. Pourtant, en septembre 2015, Training Sandra Network a été placée en redressement judiciaire pour plusieurs millions de Fcfp d’impayés de cotisations CPS. Sandra Faraire, ancienne employée de la CPS, avait « oublié » de déclarer ses « salariés » selon nos confrères de Radio 1. 

Le 17 décembre dernier, Sandra Faraire a été placée en garde à vue et entendue pendant 48 heures par la brigade financière de la direction de la Sécurité publique. Selon Radio 1, elle a reconnu avoir utilisé l’argent de ses adhérents pour ses propres besoins et pour financer à perte sa société. Elle aurait expliqué qu’elle comptait placer les sommes pour en retirer des dividendes. 

Rédaction web

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