Sauf que les images de surveillance ne montrent que le début de l’altercation entre les deux hommes.
C’est dans la cellule que le surveillant et le détenu se frappent mutuellement, donc hors du champ des caméras.
L’avocate du mis en cause a soutenu que c’est son client qui a été « passé à tabac ».
« Ils -les surveillants, Ndrl- ont voulu montrer leur autorité et ne s’y sont pas pris de la bonne manière. Quand on veut le respect, on doit le respect », a-t-elle déclaré au sortir de l’audience.
Pour le conseil du fonctionnaire, la version est toute autre : « Il -le détenu, Ndlr- était fâché car on le fouillait pour savoir s’il avait de la drogue alors qu’on en avait trouvé sur lui peu de temps auparavant. C’est le monde à l’envers. Il n’a pas compris que ce n’est pas lui qui fait la loi ».
L’homme a finalement écopé de six mois supplémentaires derrière les barreaux. Il devra également verser 50 000 francs de dommages et intérêts au surveillant.