L’individu s’est alors engouffré dans la cabine puis a fermé la porte à clé. Il a ensuite déshabillé le chemisier de la jeune femme et s’est livré à des attouchements. Enfin, il lui a réclamé une fellation.
Malgré les circonstances, la victime a su garder la tête froide. Et elle est parvenue à freiner les ardeurs du jeune homme en lui affirmant qu’elle était atteinte d’une maladie sexuellement transmissible.
« Je me disais que si je criais, ou me débattais, il allait me frapper. C’est pour ça que j’ai inventé cette histoire de MST« , a-t-elle déclaré à l’audience, des sanglots dans la voix.
Un subterfuge qui a fonctionné puisque son agresseur a finalement quitté les toilettes. Face au magistrat, le mis en cause a reconnu l’intégralité des faits. « J’ai flashé sur elle« , a-t-il dit avant de se tourner vers la jeune femme : « je te demande pardon pour tout le mal que je t’ai fait« .
Son avocate s’est appuyée sur le rapport de l’expert psychiatre pour insister sur le fait que son client n’était pas « un pervers » mais quelqu’un « d’immature » à la recherche « de l’image maternelle« . « Il n’y a pas de risque de récidive« , a-t-elle ajouté.
« Si vous me laissez une dernière chance, je vous promets que vous n’allez plus me revoir« , a assuré, pour sa part, l’agresseur à l’issue de son procès.
Déjà connu de la justice, pour des vols, il a finalement écopé d’une peine de deux ans de prison, dont une année assortie du sursis, avant d’être écroué sur le champ à Nuutania. Il devra également verser 250 000 Fcfp de dommages et intérêts à sa victime pour le préjudice moral subi.