Saisie de 2,7 kilos d’ice à l’aéroport : une infirmière soupçonnée d’être à la tête du trafic

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Une infirmière de 48 ans exerçant au fenua, a été arrêtée jeudi 31 octobre, en fin de matinée, par les agents des douanes dans le hangar du fret international de l'aéroport de Tahiti-Faa'a, Elle était venue chercher un colis qui contenait 2,7 kilos d'ice cachés dans des boîtes de lait et de café.

Publié le 06/11/2019 à 16:19 - Mise à jour le 08/11/2019 à 8:41

Une infirmière de 48 ans exerçant au fenua, a été arrêtée jeudi 31 octobre, en fin de matinée, par les agents des douanes dans le hangar du fret international de l'aéroport de Tahiti-Faa'a, Elle était venue chercher un colis qui contenait 2,7 kilos d'ice cachés dans des boîtes de lait et de café.

Alors qu’elle était venue chercher un colis en provenance des Los Angeles, contenant des friandises, des vêtements, et des boîtes de lait et de café, une femme de 48 ans a été interpellée par les agents des douanes dans le hangar du fret international de l’aéroport international de Tahiti-Faa’a. À l’intérieur de ces boîtes, ont été découverts plusieurs sachets d’ice (méthamphétamine) pour un poids total de 2,786 kilos.

À l’issue de la retenue douanière, le 1er novembre, la mise en cause, destinataire de ce colis, et exerçant la profession d’infirmière, a été placée en garde à vue. Elle a déclaré avoir effectué un voyage à Los Angeles du 21 ou 28 octobre en compagnie d’amis tahitiens. « Elle a reconnu avoir expédié des États-Unis ce colis par fret aérien, mais n’expliquait pas la présence de drogue dans les boîtes de lait et café » a déclaré ce mercredi lors d’une conférence de presse Hervé Leroy, procureur de la République. « Elle donnait une version fantaisiste des faits laissant à penser, selon elle, qu’un tiers aurait, à son insu, dissimulé la drogue dans les boites en question » poursuit-il.

Le trafic aurait été initié par cette femme, parfaitement intégrée socialement et professionnellement, non toxicomane, seulement animée par l’appât du gain selon le procureur.

Lundi 5 novembre, la mise en cause a été déférée au parquet, et un juge d’instruction a été saisi pour continuer les investigations. Les faits reprochés sont : association de malfaiteurs en vue de commettre une importation de produits stupéfiants, importation illégale de stupéfiants, détention illégale de stupéfiants, transport illégal de stupéfiants, acquisition illégale de stupéfiants, importation de marchandises prohibées, détention et transport de marchandises prohibées.

L’auteure de ces faits et ses comparses encourent 10 ans d’emprisonnement et plus de 800 millions de Fcfp, une amende douanière égale au minimum au montant de la valeur marchande sur le marché illicite de la drogue, ainsi que la confiscation de tous les biens mobiliers et immobiliers, à savoir maisons et terrains.

La quadragénaire a été mise en examen pour trafic de stupéfiants et placée en détention provisoire à Nuutania le temps de l’enquête.

L’enquête, confiée à la section de recherches de la gendarmerie, se poursuit pour tenter d’identifier d’autres personnes qui pourraient être liées à cette nouvelle affaire.    

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