“À partir de là, la presse a pris l’affaire, la DSP a continué sur cette voie-là, qui, finalement n’a jamais existé. C’est-à-dire que le parquet aujourd’hui vient de renoncer à tout ce qui concerne les stupéfiants. Cela veut donc bien dire que dans cette affaire, on est parti vite et haut pour rien, qu’on a attenté à la présomption d’innocence d’un homme dont on a mis la vie en l’air. Ça l’a obligé à rentrer en métropole” a déclaré Benjamin Mairesse, avocat du docteur Maxime Valla.
“Il était dans une telle situation, acculé par une violence verbale, physique, agressé par son confrère, qui, pour se dégager de cette situation, n’a eu d’autre choix que d’exercer lui-même un acte de violence. Mais un acte de violence tout à fait proportionné par rapport à l’agression dont il a été victime. Puisqu’il a été victime de violences physiques une première fois, et c’est en revenant à la charge que le chirurgien, effectivement, a menacé une nouvelle fois de commettre ces violences, qu’il a eu ce geste de dégagement pour pouvoir échapper à ces violences physiques” a expliqué Gilles Jourdainne, avocat du docteur Patrick Parizot.
L’avocat général a retenu la légitime défense pour le docteur Parizot et a demandé sa relaxe. Pour le docteur Maxime Valla, il a demandé la confirmation des peines de première instance en y ajoutant une période d’interdiction de pratiquer la médecine. La cour d’appel rendra son arrêt le 6 juin.