Procès en appel pour des trafiquants de cuivre

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Publié le 03/04/2019 à 13:41 - Mise à jour le 13/06/2019 à 13:08

En 2016, les trois prévenus de nationalité chinoise, mais résidant de longue date en Polynésie avaient écopé d’un et deux ans de prison ferme devant la cour d’appel. Tous trois géraient en 2011 une petite société d’export de matière première et en particulier de cuivre. Sauf qu’en plus de fournisseurs classiques, ils s’approvisionnaient aussi auprès de voleurs qui pillaient les chantiers.

Les trois mis en cause s’étaient pourvus en cassation après leur condamnation. Et l’an dernier, la haute juridiction avait en partie cassé le jugement pour le renvoyer devant la cour d’appel où il a donc été de nouveau étudié ce jeudi matin.
Mais il a été uniquement question de la peine prononcée, la Cour de cassation ayant estimé qu’ils étaient bien coupables des faits qui leur sont reprochés. Leur avocat a demandé une condamnation moins sévère en arguant du casier judiciaire vierge de ses clients… innocents selon lui. « Mes clients n’ont jamais reconnu ces faits-là. (…) On a préféré croire les voleurs plutôt que les personnes qui ont acheté ces câbles. C’est un constat. Ces voleurs ont un casier chargé alors que mes clients ont un casier vierge », estime Me Arcus Usang. 

Sur les 100 tonnes de cuivre exportées à cette période vers la Chine par les trois prévenus, environ 3 tonnes provenaient de vols sur les chantiers. L’avocat général s’en est remis à l’appréciation de la cour pour fixer le quantum de la peine. Elle rendra son jugement le 2 mai prochain. Depuis cette affaire, les mis en cause ont décidé de fermer leur petite entreprise pour se lancer dans la restauration.

Rédaction web avec JBC

 

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