Prison ferme pour les deux braqueurs de Pirae

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Publié le 25/05/2017 à 15:43 - Mise à jour le 21/06/2019 à 12:19

Ces deux cousins âgés de 22 ans avaient passé la journée à boire de la vodka. Ils avaient ensuite eu pour triste projet de se rendre à Punaauia chez un pakaculteur pour lui dérober son cannabis en le menaçant d’un pistolet. Mais ils ont finalement changé leurs plans.

A un carrefour de Pirae, ils ont d’abord braqué une jeune femme pour tenter de lui dérober son scooter. Une agression qui a traumatisé la victime.

« J’ai vu le passager sortir le flingue de sa poche, le charger et le pointer sur ma tête (…) Je pensais que j’allais y passer », a-t-elle témoigné à l’audience, encore très choquée.

La jeune femme a d’ailleurs expliqué qu’elle n’arrivait plus à trouver le sommeil,  les images de son agression défilant dans sa tête.

Fort heureusement, ses cris ont alerté une patrouille de mutoi qui se trouvait à proximité et qui a mis les deux hommes en fuite. L’un d’eux a rapidement été interpellé mais l’autre s’est enfuit et a continué sur sa lancée.

Il a attiré deux mineurs derrière un commerce à Arue et, toujours en menaçant les victimes de son pistolet, leur a dérobé un téléphone portable ainsi qu’un vélo tout terrain.

Interrogés sur les raisons de leurs agissements, les deux cousins n’ont pas été très bavards, se contentant de dire qu’ils étaient ivres au moment des faits.

« On s’excuse auprès des victimes. On regrette vraiment. Si l’on sort, on va signer à la croix bleue. Pour toute ma vie. Pas pour cinq ans », a déclaré l’un des prévenus. Un jeune homme passablement agité durant tout le procès.

Les deux cousins étaient déjà très défavorablement connus de la justice. Ces dernières années, ils avaient été condamnés à de multiples reprises, notamment pour des vols avec violences.

Contre celui qui a écopé de 18 mois de prison ferme, le tribunal a également prononcé la révocation d’une précédente condamnation de 4 mois avec sursis, portant sa peine à 22 mois ferme de détention. Les deux cousins devront en outre dédommagé leurs victimes, notamment pour le préjudice moral causé.

Quant à l’arme qu’ils ont utilisée, qu’ils affirment factice, elle n’a pas été retrouvée par les enquêteurs.  Ce soir, tous deux dorment à Nuutania.

J-B. C. 

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