Considérant le nombre de cas de leptospiroses en Polynésie et les symptômes de la maladie, l’expert mandaté par le tribunal administratif considère que le médecin de garde aurait dû pratiquer immédiatement les examens de détection et même administrer le traitement préventif adéquat.
Sans compter que les antécédents du patient, en longue maladie depuis 2006 pour des problèmes cardiaques, sont – selon le tribunal – de nature à aggraver les complications de la leptospirose.
Après avoir établi les déficits fonctionnels temporaires (pendant près de deux ans) du patient causés par cette erreur le juge a fixé à 2 450 000 Fcfp les indemnités à payer la Polynésie. Le Pays devra, en outre, s’acquitter des sommes déboursées par la CPS soit plus de 11 millions (11 263 940 Fcfp).
Bertrand Parent