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Maitre Piriou avait alors soulevé la prescription des faits, qui remontent à plus de dix ans. Le tribunal lui avait donné raison et avait abandonné les poursuites. Mais le parquet avait fait appel de cette décision. L’affaire a été réexaminée ce jeudi à Papeete.
Pour l’avocat, son client est victime d’un “délit de sale gueule”. Il lance :
“On reproche à Monsieur de la Faverie d’avoir été le conseiller d’un homme politique connu et prestigieux ( (NDLR : Gaston Flosse ) il y a plus de 20 ans. Cela impliquerait nécessairement qu’il serait coupable. C’est un argument d’une pauvreté et d’une vacuité qui est absolument navrante.”
Maitre Piriou estime que les preuves ne sont pas fondées. Pour lui, il s’agit d’un détournement de la procédure et de la loi. Il tonne : “Je n’ai pas compris pourquoi le parquet avait fait appel. C’est ce qu’on appelle un appel orgueil. On a perdu, on n’est pas content, donc on va jusqu’au bout. J’ai peine à croire que le parquet puisse à un moment de raison, imaginer qu’il obtienne gain de cause.”
La cour d’appel rendra son arrêté le 30 août prochain.