« Des premières appréciations, il n’y a pas de polution. Ce que vous voyez, c’est simplement la soupe de corail que le navire soulève. Mais il nous faut avoir une appréciation beaucoup plus détaillée de l’état de la coque. D’après le capitaine du navire, il n’y aurait pas de voie d’eau à l’heure où je vous parle », annonce le haut-commissaire René Bidal.
Mais le temps est compté. La météo devrait être clémente durant les 5 jours à venir. Mais cela pourrait ne pas durer…
L’affréteur du navire a fait appel à un remorqueur capable de déplacer le bâtiment et de transvaser sa cargaison, il s’agit de 20 000 tonnes de zinc en poudre, et de 500 000 litres de fuel destinés à la propulsion du navire. Le remorqueur vient de quitter Santiago et devrait arriver à Raroia dans 10 jours.
En attendant, le Pays et l’Etat mobilisent tous les moyens dont ils disposent pour éviter tout type d’incident et limiter l’impact de cet échouement sur l’environnement. Le Pays va aussi mettre en demeure le propriétaire du navire ainsi que son affréteur. Un mystère notamment subsiste : le navire est tombé en panne de moteur deux jours avant l’accident et n’a envoyé aucun message de détresse.