La jeune fille s’était débattue et la personne qui devait la récupérer était arrivée au même moment, ce qui avait mis en fuite l’agresseur.
Depuis deux mois, « les gendarmes ont travaillé sans relâche » pour identifier le mis en cause, a indiqué, ce lundi, le procureur de la République. Et ils y sont parvenus.
Lors de sa garde à vue, le trentenaire a tenu des propos « très inquiétants », selon le magistrat. « J’ai vu cette fille au bord de la route. J’ai eu envie d’elle, j’ai fantasmé », a-t-il en substance déclaré aux gendarmes.
Ce père de deux jeunes enfants devait être jugé en comparution immédiate ce lundi. Mais en l’absence des conclusions de l’expertise psychiatrique demandée par le parquet, le procès a été reporté au 20 juillet. Le trentenaire a été placé à Nuutania jusqu’à cette date.