L’évadé de Nuutania risque 2 ans d’emprisonnement en plus

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Publié le 24/01/2016 à 15:24 - Mise à jour le 27/06/2019 à 10:53

Le détenu évadé jeudi dernier de Nuutania n’a toujours pas été retrouvé. L’homme était employé à l’extérieur au profit de la ville de Faa’a comme éboueur. Il devait réintégrer la maison d’arrêt pour 17 heures jeudi. « Il peut arriver que des détenus soient autorisés à sortir soit parce qu’ils ont obtenu une permission de sortie, soit parce qu’ils travaillent sur ce qu’on appelle un chantier extérieur, c’est-à-dire un lieu de travail souvent une commune là en l’espèce la commune de Faa’a pour le ramassage des poubelles. Ils doivent donc réintégrer le centre pénitentiaire le soir. Il y a aussi les détenus en semi-liberté qui sortent le matin pour aller travailler chez leurs employeurs, et qui rentrent le soir pour dormir à la prison », explique le procureur José Thorel. 

Le détenu était condamné à une peine de 18 mois d’emprisonnement pour vol. Son évasion lui vaudra certainement une prolongation de peine… Le détenu sera jugé en comparution immédiate dès son interpellation. « Il est considéré comme évadé. Il encourt à ce titre 2 ans d’emprisonnement. Son intérêt est de se rendre, de se constituer prisonnier le plus tôt possible pour ne pas aggraver son cas », conseille José Thorel. 

Les cas de détenus en permission de sortie ou en semi-liberté qui ne réintègrent pas la prison se produisent tous les ans. « Cela arrive peut-être 3 à 4 fois dans l’année » selon le procureur de la République. 
 

Rédaction Web (Interview : Laure Philiber)

José Thorel, procureur de la République

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