Il est soupçonné d’avoir fait pression en 2003 sur le directeur de l’EAD (devenu Tnad, Tahiti nui aménagement et développement) pour attribuer le marché de l’hôpital à la société SMPP, alors dirigée par Robert Bernut. En échange de cette faveur -soupçonne la justice- Robert Bernut aurait vendu à très bas prix l’hôtel du Taharaa à Réginald Flosse, l’un des fils du président.
Au terme d’une journée d’audition, le président du Pays est sorti de la garde à vue à 17h40.
A l’assemblée ce matin, le sujet n’a pourtant pas secoué la majorité qui estime que cette garde à vue démontre une volonté du juge d’instruction d’humilier le président, comme le commente la représentante Tahoeraa Teura Iriti.
Le leader de l’opposition Oscar Temaru lui, n’est pas étonné.
Mais la principale échéance judiciaire pour Gaston Flosse est l’arrêt de la cour de cassation, attendu mercredi 23 juillet à Paris. Il risque l’inéligibilité, et donc la perte de tous ses mandats, dans l’affaire des emplois fictifs.