Le patient a ensuite été pris en charge du 2 au 12 août 2015 au service de réanimation du centre hospitalier de Bayonne, où une coronarographie a révélé un rétrécissement de l’artère interventriculaire proximale traitée par la pose d’un stent actif. Les séquelles des lésions neurologiques sévères consécutives à l’arrêt cardio-respiratoire prolongé ont nécessité des hospitalisations en service spécialisé jusqu’au 15 octobre 2015. La rééducation s’est poursuivie en métropole, puis à Tahiti où le patient est rentré le 16 avril 2016.
Dans une requête enregistrée en juillet 2017, le patient a ainsi demandé au tribunal administratif de de Papeete condamner l’hôpital public à l’indemniser de ses préjudices, avec intérêts et capitalisation. Selon lui, le centre hospitalier a commis une faute en s’abstenant de réaliser les examens qui auraient permis de diagnostiquer la cardiopathie ischémique dont il était atteint.
Le CHPF est également condamné à rembourser les débours de la CPS à hauteur de 25 050 684 Fcfp et une rente annuelle jusqu’en 2027 de 863 783 Fcfp.