Le vice-recteur avait pris un arrêté de révocation après la condamnation, en 2014, de Sabine Boiron à un an de prison avec sursis pour usage de stupéfiants.
Or, « l’incompatibilité entre les faits reprochés et le maintien dans les fonctions d’enseignante ne peut être regardée comme établie », a estimé le tribunal administratif dans son jugement.
La juridiction souligne également que si le vice-rectorat a argué de la mise en examen de Sabine Boiron pour proxénétisme (affaire qui devrait être jugée l’année prochaine) pour justifier sa révocation, la procédure pénale est « toujours en cours« . Et que, de ce fait, l’intéressée est présumée innocente.
Le tribunal administratif a donc annulé l’arrêté de révocation pris par le vice-recteur. Mais cette décision ne signifie pas pour autant la réintégration de Sabine Boiron dans l’administration. La jeune femme est à l’heure actuelle en disponibilité.
Or, « l’incompatibilité entre les faits reprochés et le maintien dans les fonctions d’enseignante ne peut être regardée comme établie », a estimé le tribunal administratif dans son jugement.
La juridiction souligne également que si le vice-rectorat a argué de la mise en examen de Sabine Boiron pour proxénétisme (affaire qui devrait être jugée l’année prochaine) pour justifier sa révocation, la procédure pénale est « toujours en cours« . Et que, de ce fait, l’intéressée est présumée innocente.
Le tribunal administratif a donc annulé l’arrêté de révocation pris par le vice-recteur. Mais cette décision ne signifie pas pour autant la réintégration de Sabine Boiron dans l’administration. La jeune femme est à l’heure actuelle en disponibilité.
J-B. C.