Du 19 au 28 août dernier, un jeune couple sans domicile fixe avait visité plusieurs pensions de famille entre Paea et Papeete. Il leur arrivait de louer une chambre pour la nuit, mais c’était pour mieux repérer leurs victimes et leur dérober argent, cartes bancaires, appareils électroniques et chaussures pendant leur absence. Des objets qui étaient revendus rapidement à la sauvette.
C’est lors d’une intervention à l’hôtel Sahara Nui pour une dispute conjugale que le couple est appréhendé par la Direction de la Sécurité Publique. Leur signalement correspondant à un avis de recherche, les agents de la DSP pousse leur investigation et découvre rapidement qu’il s’agit bien du couple soupçonné de vol dans plusieurs pensions de famille de la côte Ouest de Tahiti. Le préjudice s’élèverait à plus d’un million de francs en biens et en espèces dont des devises étrangères. Plusieurs biens ont été retrouvés et rendus à leurs propriétaires. La jeune femme tenait un carnet dans lequel elle consignait tout ce qu’elle faisait dont les transactions issues de leurs larcins.
Les deux jeunes vivent en couple depuis 7 ans, ils ont eu une fille qui a été confié aux parents de la femme. Ils ont tous deux été condamnés à de multiples reprises pour vols et violences notamment des violences conjugales. Ils ont déjà été incarcérés pour ces faits. Consommateurs réguliers de cannabis ils n’ont aucun diplôme. L’homme gagnait un peu d’argent en réparant des scooters tandis que la femme s’adonnait parfois à la prostitution. C’est pour que sa femme arrête de vendre son corps que l’homme a décidé de dépouiller des touristes.
Lors de ses réquisitions le procureur a fustigé le couple en leur disant qu’ils contribuaient à donner une image négative de la Polynésie. Il a requis deux ans de prison ferme ainsi que le dédommagement de toutes les victimes.
Pour leur avocat, le couple n’avait aucun moyen de subsistance. Le couple vivait chez les parents de la femme mais il a été chassé après une dispute.
Le tribunal les a condamnés à 2 ans de prison ferme, dont 6 mois de sursis mis à l’épreuve. Ils devront également dédommager toutes leurs victimes. Les propriétaires des pensions de familles cambriolées ont demandé jusqu’à 230.000 de dommages et intérêts. Certains ont dû changer les serrures des portes endommagées lors des cambriolages.
C’est lors d’une intervention à l’hôtel Sahara Nui pour une dispute conjugale que le couple est appréhendé par la Direction de la Sécurité Publique. Leur signalement correspondant à un avis de recherche, les agents de la DSP pousse leur investigation et découvre rapidement qu’il s’agit bien du couple soupçonné de vol dans plusieurs pensions de famille de la côte Ouest de Tahiti. Le préjudice s’élèverait à plus d’un million de francs en biens et en espèces dont des devises étrangères. Plusieurs biens ont été retrouvés et rendus à leurs propriétaires. La jeune femme tenait un carnet dans lequel elle consignait tout ce qu’elle faisait dont les transactions issues de leurs larcins.
Les deux jeunes vivent en couple depuis 7 ans, ils ont eu une fille qui a été confié aux parents de la femme. Ils ont tous deux été condamnés à de multiples reprises pour vols et violences notamment des violences conjugales. Ils ont déjà été incarcérés pour ces faits. Consommateurs réguliers de cannabis ils n’ont aucun diplôme. L’homme gagnait un peu d’argent en réparant des scooters tandis que la femme s’adonnait parfois à la prostitution. C’est pour que sa femme arrête de vendre son corps que l’homme a décidé de dépouiller des touristes.
Lors de ses réquisitions le procureur a fustigé le couple en leur disant qu’ils contribuaient à donner une image négative de la Polynésie. Il a requis deux ans de prison ferme ainsi que le dédommagement de toutes les victimes.
Pour leur avocat, le couple n’avait aucun moyen de subsistance. Le couple vivait chez les parents de la femme mais il a été chassé après une dispute.
Le tribunal les a condamnés à 2 ans de prison ferme, dont 6 mois de sursis mis à l’épreuve. Ils devront également dédommager toutes leurs victimes. Les propriétaires des pensions de familles cambriolées ont demandé jusqu’à 230.000 de dommages et intérêts. Certains ont dû changer les serrures des portes endommagées lors des cambriolages.
Sam Teinaore