En guise de réponse, elle avait reçu un premier coup au crane qui l’avait fait chuter. S’en était suivi un déchaînement de violences, coups de pieds et de poings, au point que la victime avait eu un bras brisé et une arcade abîmée. Elle s’était vue délivrer 21 jours d’incapacité de travail.
Malgré tout, elle avait tenté de poursuivre ses agresseurs sur la plage car ils lui avaient dérobé au passage son téléphone portable. L’un des jeunes avait alors lancé à l’un de ses comparses : « Vas-y, finis-le« . La victime n’avait dû son salut qu’à l’intervention d’un employé de l’hôtel Radisson.
« Il s’agit clairement de violences gratuites. Le premier n’a pas supporté que la victime leur demande ce qu’ils faisaient là « , a tonné la procureure, rappelant que les mis en cause avaient des casiers judiciaires chargés.
Seul l’un des quatre hommes était présent à l’audience. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment le choix, puisque déjà détenu dans le cadre d’autres dossiers. « J’ai participé à l’agression », a-t-il d’emblée reconnu.
Le tribunal l’a finalement condamné à deux ans de prison supplémentaires. Une peine similaire à celle infligée à un autre de ses comparses contre lequel un mandat d’arrêt a été délivré pour qu’il soit écroué à Nuutania.
Le troisième sera, lui, prochainement jugé pour ces faits, toujours devant le tribunal correctionnel. En raison d’un problème de procédure, son cas a en effet été disjoint. Quant au quatrième, mineur, il a d’ores et déjà été condamné par le juge des enfants.
Enfin, une audience ultérieure se tiendra pour déterminer les dommages et intérêts qu’ils devront verser à leur victime dont les soins ont coûté 2,5 millions de francs, selon la CPS.