A l’issue de sa garde à vue à la gendarmerie, le mineur mis en cause a été présenté à un juge d’instruction ce mardi en milieu d’après-midi. Le magistrat lui a signifié sa mise en examen du chef de coups mortels. L’adolescent a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention qui a décidé, malgré son jeune âge, de l’écrouer à Nuutania pour la suite de l’enquête.
« C’est une mesure assez exceptionnelle –compte tenu de l’âge de l’auteur présumé des coups, NDRL- mais elle est aussi destinée à faire passer un message. Dire que lorsqu’on a 13 ans et que l’on se bat, l’un peut mourir et l’autre aller en prison », explique l’avocate du mis en cause, Me Adelaïde Pater.
Aux dires du conseil, il n’y a pas eu de rixe générale, dimanche soir à Maharepa, mais une « bagarre entre deux gamins » qui a mal tourné.
Selon Me Pater, son client « regrette, bien entendu » la tournure des événements: « Il a du mal à prendre conscience de ce qu’il s’est passé. C’était l’un de ses copains. Il n’a jamais voulu que ça se finisse comme ça « .
Et l’avocate d’ajouter : « Ce qu’il voudrait dire à tous les jeunes, c’est qu’il ne faut pas s’amuser à se bagarrer ».
Pour l’heure, les causes précises de la mort du jeune Maui, qui aurait eu des antécédents médicaux, ne sont pas déterminées. L’enquête suit son cours.
J-B. C.