« C’est de la merde parce que ça détruit des familles, j’en suis la preuve » reconnaît le jeune homme, qui s’excuse auprès de sa compagne. Il a moins d’égard pour ses clients : « Ce que je leur fournis, c’est leur libre arbitre de le fumer ou pas ». Ce manque de compassion pour les victimes de ce trafic aura sans doute joué en sa défaveur, tout comme ses condamnations précédentes, dont une pour trafic d’ice, en décembre 2017. Une peine de deux ans avec sursis, qui ne l’aura pas empêché de replonger en quelques semaines.
« C’est un vrai drogué, il est dépendant » constate son avocat. Le prévenu confirme : « Je ne peux pas m’en passer ; au début j’avais le power, maintenant ça ne me fait plus rien » regrette-t-il à la barre.
« Qui sont vos clients ? » lui avait demandé un gendarme au cours de l’enquête. « Ils sont si nombreux que je ne pourrais pas vous le dire » avait-il répondu.