Cherche Keishi désespérément

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Publié le 27/12/2016 à 13:12 - Mise à jour le 27/06/2019 à 10:30

En cause : une mauvaise manipulation de sa cage de transport, selon sa maîtresse. Depuis, son chat est considéré comme un objet perdu. Elle espère enfin retrouver son animal aperçu par des employés dans un hangar.

« Jeudi 15 décembre, mes parents m’avait envoyé mon chat par fret. Tout était prévu, il avait une réservation sur Air Tahiti pour le vol de 18h35. Avec ma fille nous nous sommes présentées à la réception des colis à 19h10 et en fait, il n’est arrivé qu’à 20h10 sur un autre vol. »

Sauf que lorsque la cage est arrivée au fret, elle était vide. « Le premier soir les employés n’ont rien fait, personne ne l’a cherché à part moi et ma fille, à l’extérieur de l’aéroport ».

Il semblerait que ce soit suite à une mauvaise manipulation de la cage, que le félin s’est échappé. Fait que l’employé incriminé nie, affirmant que la cage était vide à sa réception à Tahiti. Témoignage contredit par certains de ses collègues qui confient avoir vu le chat dans sa cage à l’arrivée à Tahiti.

Apparemment l’employé fautif n’est pas réputé pour sa délicatesse envers les colis de toutes sortes. Selon Ludivine et les bruits qui courent, il aurait pris la cage et l’aurait « balancé », la porte s’ouvrant, délivrant le greffier qui n’en demandait pas tant. « Je n’ai pas pu avoir son identité. Quand je lui ai parlé, il m’a très mal répondu, » indique Ludivine, attristée et remontée par sa mésaventure.

Grâce au personnel du service fret, Ludivine a pu, vendredi 16 décembre, obtenir le sésame pour pénétrer sur la piste afin de se lancer à la recherche de Keishi. Elle à fait chou blanc. Rebelote le lundi.
« Depuis, je n’ai plus le droit de pénétrer sur la piste. Il faut obligatoirement que quelqu’un l’aperçoive pour que l’on me donne de nouveau accès au tarmac. »

Selon les dernières nouvelles, le chat aurait été aperçu lundi 19 décembre et il serait blessé. Si les pompiers de l’aéroport sont équipés de cage de trappage, celles-ci ne seraient pas encore déployées. « A l’heure actuelle, mon chat n’est pas considéré comme un être vivant, mais comme un colis » s’exprime-t-elle visiblement au bord de la rupture.

Ce qui lui fait le plus mal, c’est la promesse faite à sa fille que le Père Noël lui ramènerait son chat pour Noël. « Voila, Noël est passé, et est ce que cela veut dire que ma fille n’a pas été assez sage puisque le Père Noël ne lui a pas donné son chat ? »

Pour cette mère éplorée par la peine faite à sa fille, « les gens ne sont pas compatissants et ne veulent pas se mettre à notre place. Pour eux, ce n’est qu’un animal. »

Certes, ce n’est qu’un « animal », mais un animal qui fait partie de la vie de cette famille depuis douze ans. Désormais Ludivine n’attend qu’une seule chose. Une autorisation pour partir à la recherche de son chat.
 

Rédaction Web avec  Laure Philiber et Esther Parau Cordette

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