Il y a quelques jours, le Conseil de l’ordre a décidé de les sanctionner, estimant que leur comportement déconsidérait la profession.
Mais l’instance disciplinaire ne s’est penchée que sur le volet « coups et blessures », éludant les suspicions de consommation de stupéfiants. Ce que reproche pourtant la justice au Dr Valla.
La chambre disciplinaire de l’ordre pourrait être prochainement saisie pour ces faits présumés.
Les deux praticiens ont jusqu’au 15 septembre pour faire appel de la sanction. Si ce n’était pas le cas, ils ne pourraient plus exercer durant 15 jours à compter de cette date.
Sur le plan pénal, les deux médecins attendent le jugement du tribunal correctionnel devant lequel ils ont comparu le 13 juin. Lors de l’audience, le parquet a requis des peines bien plus sévères que leurs pairs.
Le procureur de la République a réclamé six mois de prison avec sursis, 250 000 francs d’amende et l’interdiction à vie d’exercer la médecine contre le docteur Valla dont des analyses ont révélé des traces d’amphétamines et d’ice dans le sang.
Contre le docteur Parizot, il a requis une amende de 150 000 francs avec sursis pour les blessures infligées à son confrère. Leurs avocats respectifs ont plaidé la relaxe. Le délibéré sera rendu au mois d’août.