Avion disparu : les recherches stoppées, le JRCC détaille les difficultés

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Un avion et son pilote de 17 ans sont portés disparus depuis samedi après-midi. Malgré un important dispositif de recherche, ils n'ont pas encore été retrouvés.

Publié le 14/03/2021 à 17:23 - Mise à jour le 15/03/2021 à 9:05

Un avion et son pilote de 17 ans sont portés disparus depuis samedi après-midi. Malgré un important dispositif de recherche, ils n'ont pas encore été retrouvés.

Samedi dans l’après-midi, un aéronef léger et son jeune pilote, âgé de 17 ans, ont disparu. L’avion a été vu pour a dernière fois, évoluant à basse altitude près de Papata.

L’aéronef avait décollé de Faa’a pour un tour de Moorea puis une route vers la Presqu’île par Papara.

Lire aussi : Un avion porté disparu vers Papara

Des moyens aériens, nautiques et terrestres de recherches ont été engagés et coordonnés par le JRCC renforcé par un personnel de l’Aviation Civile. Le Dauphin et le Gardian ont effectué des recherches en mer au Sud de Tahiti ainsi qu’à terre à la Presqu’île.
Les pompiers de Vairao et Papara, la FEPSM de Faa’a et Teahupoo et la brigade nautique de gendarmerie de Faa’a ont entrepris des recherches sur les parties lagonaire et extra-lagonaire de la zone, de Paea à Vairao.

Une brigade de gendarmerie a investigué un secteur de la presqu’île notamment à l’aide d’un drone, en soutien du Dauphin.
Malgré cet important dispositif, l’avion et son pilote n’ont pas été retrouvés. Les recherches ont été arrêtées vers 14 heures ce dimanche.

« Pour ce type de recherche, les difficultés sont multiples explique Thomas Domenichini, directeur adjoint du JRCC. En premier lieu, il y a la tombée de la nuit. Et de nuit les recherches se font avec une capacité de détection amoindrie par rapport au jour. Ensuite, le secteur dans lequel survient l’élément . Alors, en mer il y a la météo, le vent et la hauteur des vagues notamment qui d’abord peuvent avoir compliqué l’amerissage de l’aéronef, et qui, évidemment compliquent énormément les opérations de recherche, notamment la hauteur des vagues. Ensuite, à terre, ce qui est déterminent c’est le relief et la végétation qui rendent la détection vraiment difficile. Outre l’environnement, il y a également les incertitudes sur l’événement en lui-même. Sans contact de détresse ou de difficulté avec l’aéronef, il faut imaginer l’ensemble des scénarii possibles. Ce qui agrandi évidemment considérablement les zones à étudier, le fait de ne pas savoir exactement ce qui s’est passé. Ensuite il y a le recoupement des témoignages. Mais ces témoignages il faut les trier, les analyser, les exploiter. Dans le cas présent, la présence simultanée de plusieurs avions au même moment, au même endroit, a généré un gros travail d’analyse en lien heureusement avec les services de l’aviation civile et les services de navigation en particulier. »

Dans un communiqué, le JRCC précise qu’il reste « néanmoins en veille et tout élément porté à sa connaissance sera exploité et
analysé ».

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