Des propos qui ont affecté l’intéressé, venu témoigner à la barre ce mardi. « Ça m’a choqué et je me suis senti menacé. (…) Quand je partais du magasin, je regardais qui me suivait. Il (Atonia Teriinohorai, NDLR) voulait ma tête et me renvoyer chez moi », a déclaré le directeur.
« À aucun moment ce n’était injurieux pour moi, mais je prends la responsabilité des faits », a estimé de son côté le syndicaliste, également conseiller au CESC.
Le représentant du parquet lui a rappelé son casier judiciaire, faisant état de quatre condamnations dont une pour outrages et une autre pour menaces de mort. « Traiter quelqu’un de raciste, c’est à mon sens tout simplement une injure », a ajouté le magistrat.
Outre les 200 000 Fcfp d’amende, le tribunal correctionnel a également condamné Atonia Teriinohorai à verser 120 000 Fcfp de dommages et intérêts au plaignant au titre du préjudice moral.