Le procès se déroule sur deux jours. Ce lundi, plusieurs témoins dont le frère et le père de l’accusé ne se sont pas présentés. Les forces de l’ordre ont dû aller les chercher. La mère était présente. Elle a exprimé son incompréhension de l’acte de celui qui est toujours son mari. « Ce matin c’est difficile. On va ressasser encore le passé. Ça fait déjà 2 ans. (…) Le plus dur c’est de comprendre pourquoi mon mari, parce qu’il est encore mon mari, a fait ça », a-t-elle déclaré au micro de Tahiti Nui Télévision.
Le jour du drame, la mère n’était pas présente. « Ce jour-là j’étais à une réunion des témoins de Jéhova. Donc je n’ai pas vu ce qui s’est passé. (…) Quand je suis arrivée chez moi, j’ai vu plein de policiers, la gendarmerie… On est venu me voir pour me dire que ma fille n’était plus là, elle était partie », se rappelle-t-elle.
La mère de famille, même blessée, continue de rendre visite à son mari en prison. « Il dit qu’il n’a pas violé, qu’il n’a pas assassiné. Il est perdu dans ses pensées. Quand il s’exprime, ce n’est pas logique. » Mais elle le croit, du moins lorsqu’il prétend qu’il n’a pas violé sa fille. « Il faut que je le crois pour pouvoir avancer. Si je me mets dans le doute, cela veut dire que toute ma vie a été dans le doute. »
Le couple a 4 enfants. « C’est un bon père sur le plan de pourvoir aux besoins de sa famille. Malheureusement, côté famille, ce n’est pas un bon père », conclut la mère de famille.
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La mère de la victime