Ce jour-là, une rixe aurait en effet éclaté dans le quartier du Royal Palm à Punaauia sur fond de trafic d’ice. À cette occasion, le prévenu aurait déjà brandi une arme, un Colt 45, et là aussi aurait fait feu à une reprise. Une enquête est d’ailleurs en cours sur ces faits.
« Tout ça, c’est à cause du ice », a d’ailleurs déclaré l’intéressé à la barre, sans donner plus de détails.
Quant aux armes et cartouches dont l’homme au casier judiciaire chargé disposait illégalement, il a assuré qu’un chasseur les lui avait données. Une carabine et un revolver destinés à se « protéger » selon ses dires.
« Conquête de marchés et partage de territoires »
De quoi inquiéter magistrats du siège comme du parquet. Pour le procureur, il ne fait aucun doute que les faits d’il y a quinze jours s’inscrivent « dans une conquête de marchés et de partage de territoires » entre dealers.
« Depuis le 1er janvier 2017, la DSP et les gendarmes sont amenés à saisir des armes (…) en lien avec les infractions à la législation sur les stupéfiants. C’est quelque chose de nouveau », s’est-il inquiété, « cette affaire illustre le fait que l’on est en train d’amorcer un virage dangereux ».
Le trentenaire passera les 18 prochains mois derrière les barreaux. Ses armes et munitions ont été saisies par les gendarmes.