L’ancien huissier est bien connu de la justice. En 2015, il avait été mis en examen pour « abus de confiance aggravé ». Il était soupçonné d’avoir détourné 52 millions de Fcfp à une tante Fa’a’amu entre 2010 et 2014. Patrick Rey avait alors été interdit d’exercer avant qu’il ne démissionne de ses fonctions.
À la mort de son mari, chef d’entreprise, celle-ci s’était retrouvée en difficulté. L’un des terrains lui appartenant sur l’île sœur avait donc été vendu pour 131 millions de Fcfp. Une partie de la somme a permis de rembourser les créanciers mais Patrick Rey, à qui elle avait demandé de gérer ses affaires, aurait empoché à son profit quelque 52 millions en plus des 25 millions qu’elle lui avait donné pour le remercier. Une manne financière grâce à laquelle l’ancien huissier a viabilisé des parcelles lui appartenant.
À la mort de son mari, chef d’entreprise, celle-ci s’était retrouvée en difficulté. L’un des terrains lui appartenant sur l’île sœur avait donc été vendu pour 131 millions de Fcfp. Une partie de la somme a permis de rembourser les créanciers mais Patrick Rey, à qui elle avait demandé de gérer ses affaires, aurait empoché à son profit quelque 52 millions en plus des 25 millions qu’elle lui avait donné pour le remercier. Une manne financière grâce à laquelle l’ancien huissier a viabilisé des parcelles lui appartenant.
En première instance, Patrick Rey avait été condamné en octobre 2017 à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis. Il devait également s’acquitter d’une somme de 54 millions de dommages et intérêts. À savoir, 52 millions pour rembourser l’argent détourné et deux millions pour préjudice moral. L’homme possédant des terrains, une saisie de ceux-ci sera effectuée pour payer l’amende. L’huissier lui-même et la partie civile avaient fait appel de cette peine le 13 décembre 2018.
La cour d’appel a finalement délibéré ce jeudi 21 février et a confirmé les peines, sauf la peine de prison qui est de 4 ans dont 30 mois avec sursis et mise à l’épreuve.
Rédaction web