Un ULM aux couleurs des oiseaux endémiques de Polynésie

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Pour sensibiliser le maximum de personnes à la préservation des trois oiseaux endémiques de Polynésie, Georges Abercassis, installé à Raiatea, a eu une idée origianale : les imprimer sur le fuselage de son ULM. L'opération a nécessité l'intervention tout aussi originale d'une illustratrice et le soutien d'une entreprise d'ESS , rencontrés par TNTV.

Publié le 11/11/2023 à 15:49 - Mise à jour le 11/11/2023 à 16:42

Pour sensibiliser le maximum de personnes à la préservation des trois oiseaux endémiques de Polynésie, Georges Abercassis, installé à Raiatea, a eu une idée origianale : les imprimer sur le fuselage de son ULM. L'opération a nécessité l'intervention tout aussi originale d'une illustratrice et le soutien d'une entreprise d'ESS , rencontrés par TNTV.

L’ULM de Georges Abecassis ne passe pas inaperçu. L’engin volant, posé à quelques encablures du tarmac de l’aéroport de Raiatea, se pare de nouveaux artifices : le Ura de Rimatara, le Pihiti de Ua Huka et le Vini de Rangiroa figurent tous trois sur le fuselage. Le message de ce passionné de l’air est simple, il veut faire de son appareil la vitrine de la cause animale.

« Mettre ces trois lori en autocollants, c’est à la fois une belle promotion et une prise de conscience qui est que, si on ne fait rien, ces oiseaux vont malheureusement disparaître, raconte Georges. C’est idée est maintenant faite, on est vraiment ravis » .

Ce travail artistique minutieux a été confié à Sarah Jacques. Artiste de Moorea, elle a eu carte blanche dans la réalisation des stickers. Elle a dû composer avec les courbes de l’appareil, un travail peu habituel pour elle. « Je suis plutôt habituée au format deux dimensions, confie-t-elle. L’idée, c’était que les oiseaux prennent vraiment bien les courbures de l’avion et mettre en évidence que la préservation de la faune en Polynésie ne se fait pas que dans la mer mais aussi sur terre et dans les airs » .

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Contacté il y a un an, David Proia de l’entreprise Vikura, a tout de suite adhéré au concept. Entreprise d’Économie sociale et solidaire (ESS), Vikura sensibilise et lutte contre l’extinction des trois espèces. L’un de ses objectifs est de lever des fonds à destinations des associations qui militent sur site.

« On a Rima’ura à Rimatara, Vaiku’a à Ua Huka, et Tamariki no Rangiroa, liste David. Ce sont des oiseaux connus et reconnus par tous. Les visiteurs seront curieux d’en savoir un peu plus sur ces oiseaux et leur zone géographique. C’est de l’information pure et simple » , conclut-il.

De son côté, Georges Abecassis proposera des tours à bord de son ULM avec la société Tahiti air lagon. Une partie de ses bénéfices sera reversée à l’entreprise Vikura Tahiti.

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