Après trois ans de travail et avec l’appui financier de l’office français de la biodiversité, de l’État, et de nombreux autres partenaires locaux, l’association Te Miti e te fenua dévoile enfin son sentier sous-marin initié par Yasmina Moisset dans le cadre de son projet Te Ora o te Tai. Cette ballade aquatique permet de sensibiliser le grand public, les touristes, mais aussi les scolaires à la préservation du récif corallien. « Un corail pousse entre 1 à 10 cm par an, c’est très peu. On ne rend pas toujours compte qu’on peut l’abîmer sans le vouloir » explique Karine Lamotte, bénévole de l’association Te Miti e te fenua.
La randonnée palmée s’étend sur un hectare. Elle permet la découverte des colonies de polypes, des coraux de différentes formes et différentes couleurs, ainsi que des coquillages ou encore des petits poissons de lagon aux couleurs vives. Elle est ponctuée de neuf étapes. À chaque arrêt, un panneau en français et en anglais apporte des informations complémentaires à celles données par les guides : « On dit les choses à ne pas faire, comme ne pas toucher le corail avec les palmes, avec les doigts… ».
En fin de parcours, l’équipe prend soin de faire une pause à la station de bouturage où elle explique comment protéger le lagon, en particulier le corail : « La première étape, c’est de ramasser du corail cassé, ensuite on va le mettre sur un petit support en bois ou en bambou ou même de corail mort, et on va laisser ce corail sur les tables le plus longtemps possible pour être sur que la bouture prenne bien. Ensuite, on va replanter cette bouture sur une patate qui est assez endommagée pour que le corail reprenne vie ».
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Pour éviter toute dégradation involontaire, les visites non-accompagnées sont interdites.