« Mon repas malin » ou comment lutter contre le plastique

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L’opération "Mon repas malin" gagne du terrain. Aujourd’hui, une centaine d’entreprises acceptent les contenants des clients, contre une cinquantaine l’année dernière. Si cette action s’inscrit dans la semaine européenne de réduction des déchets, les Polynésiens sont invités à jouer le jeu toute l’année. Objectif : éviter la consommation de plastiques.

Publié le 19/11/2019 à 11:32 - Mise à jour le 21/11/2019 à 8:45

L’opération "Mon repas malin" gagne du terrain. Aujourd’hui, une centaine d’entreprises acceptent les contenants des clients, contre une cinquantaine l’année dernière. Si cette action s’inscrit dans la semaine européenne de réduction des déchets, les Polynésiens sont invités à jouer le jeu toute l’année. Objectif : éviter la consommation de plastiques.

Après les sacs plastique, la guerre est déclarée aux barquettes. Lancée en 2017 par la CCISM, l’opération « Mon repas malin » vise pour commencer le public du midi.

Le concept ? Se rendre dans un restaurant, un snack ou une roulotte, avec son propre récipient en plastique. Une initiative que certains patrons appliquent toute l’année. « On a déjà dit aux clients que c’était bien de venir avec leur propre bol pour éviter de jeter dans la poubelle… On évite déjà le plastique de nos côté car on a des bols biodégradables » nous dit Navena Jacobi, responsable du Poke Bar.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Identifiés d’un macaron, les restaurateurs qui ont pérennisé cette pratique ont d’ailleurs leurs habitués. Des clients de plus en plus concernés par la protection de la nature. « Maintenant, on commence à penser à l’environnement. Mais il faut que ça touche plus de monde. Ce n’est que le début, mais je pense qu’avec plein de petits gestes, on peut aller loin » déclare Nina Teheipuarii, une cliente.

Et pour les irréductibles, certains restaurateurs ont trouvé le moyen d’être convaincant. « Si nos clients viennent avec leur contenant, ils ont une remise de 5% à l’année » explique Mandy, responsable du Yummy.

Difficile cependant de connaître le nombre exact de participants. La CCISM estime qu’une cinquantaine de clients ont joué le jeu l’année dernière, soit deux fois moins que le nombre de restaurateurs impliqués cette année.

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