Le ramassage des déchets à Makemo

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Le traitement des déchets est l’une des prérogatives du Code Général des Collectivités Territoriales. Cette compétence environnementale sera transférée en 2024 aux communes. Et malgré tous leurs efforts, beaucoup d’entre-elles sont encore loin d’être prêtes à assumer cette charge. À Makemo, les ordures sont déchargées puis enterrées sur des parcelles transformées en dépotoirs.

Publié le 05/09/2021 à 9:56 - Mise à jour le 05/09/2021 à 10:24

Le traitement des déchets est l’une des prérogatives du Code Général des Collectivités Territoriales. Cette compétence environnementale sera transférée en 2024 aux communes. Et malgré tous leurs efforts, beaucoup d’entre-elles sont encore loin d’être prêtes à assumer cette charge. À Makemo, les ordures sont déchargées puis enterrées sur des parcelles transformées en dépotoirs.


C’est à coup de case, pour les plus volumineux, que les déchets sont récupérés dans chaque foyer de Makemo. Le lundi et le vendredi, plus de 10 000 mètres cubes d’ordures en tout genre sont ramassés. Depuis 2008, chaque famille est dotée de bacs vert et gris pour favoriser le tri. « C’est une habitude que mon mari et moi avions lorsque nous vivions à Tautira, avant de venir vivre à Makemo. Avant de jeter les boîtes de conserve dans le bac vert, nous les nettoyons, de même que les emballages, les cartons… Le reste des ordures, nous les mettons dans le bac gris, à part, bien sûr, les déchets verts, nous les brûlons » indique Rosa Matehau, habitante de l’atoll.

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Le tarif du ramassage des ordures sur l’atoll est de 300 Fcfp par mois ou 3 000 Fcfp l’année. Les déchets sont déchargés dans un trou d’un mètre de profondeur. « Il faut que les communes soient aussi accompagnées par le pays. C’est un acteur primordial dans le circuit de tout ce qui se fait amener de Tahiti dans nos îles, comme les bouteilles en plastique, les canettes… Pour ramener, le souci, c’est qu’il faut payer le fet et trouver un bateau qui veuille bien ramasser nos déchets pour les rapatrier sur Tahiti » explique Tuariki Iotua, agent communal de Makemo.

Dans cette décharge, les carcasses de voiture ne sont pas acceptées. En 2020, 7 mètres cubes de batteries électriques et d’huiles de moteurs usagés ont été envoyés à Tahiti. 

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