La Chambre de l’Agriculture et de la Pêche Lagonaire initie à l’agriculture sans eau

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La Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) promeut l'accompagnement des agriculteurs vers une diversification de leurs produits, pour un approvisionnement 100% local. En convention avec la CAPL, Nelson Vancam l’a essayé à Taravao, avec des résultats concluants.

Publié le 11/07/2022 à 15:20 - Mise à jour le 15/07/2022 à 17:04

La Chambre de l'Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) promeut l'accompagnement des agriculteurs vers une diversification de leurs produits, pour un approvisionnement 100% local. En convention avec la CAPL, Nelson Vancam l’a essayé à Taravao, avec des résultats concluants.


Un stage est ouvert aux agriculteurs des archipels pour explorer la piste d’une culture de légumes sans eau. Neslon Vancam, passionné d’agriculture et maître de stage, propose ainsi de partager ses connaissances qui lui ont permis de cultiver un champ de tomate, de chou et d’autres produits maraîchers sans système d’arrosage.

La clé réside dans un long travail préalable de la terre : « La terre ou le sable, c’est un support. Il faut un support, tu amènes la matière organique qu’il faut, ça va pousser. J’ai été voir à Tubuai, sans la nouvelle technologie, on arrive à faire pousser des légumes dedans. Alors si on amène le support, je pense qu’on peut tout améliorer ».

Agricultrice, Tahia Barsinas-Faatiarau  se réjouit de ces conseils, sachant qu’elle ne cultive pas sur un terrain conventionnel :  « La difficulté que l’on a, c’est qu’on plante sur un motu. Il y a une différence par rapport au climat qu’il y a ici et à Huahine. Mais ce qu’il y a de bien, c’est la rotation des cultures que fait Nelson ». Le stage proposé par la CAPL lui permet de s’orienter vers d’autres horizons, elle qui cultive uniquement des pastèques : « On pense aussi se lancer dans la plantation de légumes. On a des terrains sur Huahine sur la grande île, ça se peut qu’on fasse ce système sur l’île ».

Situés à Taravao, les champs de Nelson ont été adaptés au climat. Grâce à ses visites dans les archipels, il a comparé ce qui se faisait sur les motu et avec ses connaissance, et il est convaincu du potentiel des îles.

Sous sa supervision, les agriculteurs reproduiront les gestes appris et tenteront de les adapter à leur propre environnement.

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