À Raiatea, on valorise la filière du bois local

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Le ministre de l’Agriculture et du Foncier, Tearii Alpha et le tavana Thomas Moutame ont effectué une visite d’un nouvel hangar forestier, relatif à la valorisation des arbres d'espèces Pinus et Falcata qui ont été plantés sur l'île il y a une quarantaine d'années.

Publié le 29/08/2022 à 13:23 - Mise à jour le 29/08/2022 à 13:23

Le ministre de l’Agriculture et du Foncier, Tearii Alpha et le tavana Thomas Moutame ont effectué une visite d’un nouvel hangar forestier, relatif à la valorisation des arbres d'espèces Pinus et Falcata qui ont été plantés sur l'île il y a une quarantaine d'années.

Les plantations de pins des Caraïbes réalisées dans les années 70 et 80 par le Service du Développement Rural (aujourd’hui la Direction de l’Agriculture-DAG) dans le cadre des programmes forestiers sont arrivées à maturité et doivent être exploitées.

À Raiatea, il existe environ 849 hectares de peuplement de Pins, dont une grande est arrivée à maturité notamment, sur les domaines de Boubee, de Faaroa Maraeroa et Aratoa.

Les nouvelles orientations de la politique forestière du Pays cherchent à apporter une valorisation de la ressource en pin local, avec la mise en place d’une filière économique viable du bois produit par ces plantations. Outre le soutien au développement, ces orientations passent avant tout par la mise en place des scieries pour exploiter la ressource.

(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)

Ce hangar forestier a une surface utile de 300 m² d’abri couvert, destinée au stockage et à la transformation du bois local par l’exploitant forestier, qui pourra bénéficier d’un bail de location sur une durée de 30 ans.

Sur les propriétés privées, une Loi de Pays relative à l’exploitation forestière en Pin des Caraïbes permet désormais l’intervention de la DAG et d’un exploitant forestier dans la valorisation des pins via une convention d’exploitation.

Ces avancées se veulent source de création d’emplois. Pour 2025, le Pays s’est donné l’objectif de couvrir le marché à hauteur de 50% en bois de construction, grâce aux scieries des Îles du Vent, des Îles Sous-le-vent et des Marquises.

(Crédit photo : présidence de la Polynésie française)

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